Turkestan oriental
Comme je suis de retour en Chine, pourquoi ne pas passer le week-end un peu à l’ouest, histoire de voir un peu le pays.. A peine arrivé à Pékin, me voilà donc déjà embarqué dans l’avion à destination d’Urumqi, capital du turkestan oriental, province du Xinjiang (qui signifie « nouvelle frontière ») en Chine. Urumqi se situe à 2700 km à l’ouest de Beijing, 3 heures de vol en avion.. Dans cette province autonome, 19 millions d’habitants , dont la moitié parle ouïgour. Les Ouïgours sont musulmans et parlent une forme de turc : ils comprennent 50% des mots turcs, 95 % d’ouzbek et ont assimilé de nombreux mots tadjiks, iraniens et afghans. Rien d’étonnant puisqu’ils partagent leur frontière avec la Russie, Kazakhstan, tadjikistan, kirghizistan, afghanistan, pakistan et l’Inde. Lors de notre voyage (avec mes colloc’), nous étions à quelques kilomètres de la frontière avec l‘afghanistan, le pakistan et le tadjikistan.
Quel contraste ! Un trou ! On n’est plus en Chine, on est en Asie centrale, avec son chaos de langues et d’influences diverses. Comment gérer de telles différences de cultures et de pensées ? Cela semble difficile à réaliser, et pourtant il le faut, le xinjiang possède de nombreuses réserves de pétrole indispensables à la Chine.
Quand on pense à la Chine, on pense : « riz, yeux bridés, chinois, etc.. » mais là-bas ce n’est que pain, yeux d’Asie centrale, langue mixte d’ouïgour, kazakh et kirghiz et surtout islam.. On se croirait en Tunisie : ses souks, son thé, les femmes voilées et les hommes portant une sorte de képi afghan.. Ici, pas de stress, pas de crachat par terre, pas de râclement de gorge, pas de bières et pas de viande de porc.. On est quasiment en république islamik. Tout va très lentement, les gens sont pauvres.. Les paysages époustouflants.. Bref, un dépaysement total.. Alors même qu’on reste dans le même pays. Les chinois, les ouïgours et les autres minorités cohabitent pacifiquement dans cette province. Mais nul ne sait ce qu’il pourrait advenir dans le futur. Les tensions mondiales se font ressentir dans les tréfonds des montagnes locales…
Chers amis,
à bientôt :-)
Quel contraste ! Un trou ! On n’est plus en Chine, on est en Asie centrale, avec son chaos de langues et d’influences diverses. Comment gérer de telles différences de cultures et de pensées ? Cela semble difficile à réaliser, et pourtant il le faut, le xinjiang possède de nombreuses réserves de pétrole indispensables à la Chine.
Quand on pense à la Chine, on pense : « riz, yeux bridés, chinois, etc.. » mais là-bas ce n’est que pain, yeux d’Asie centrale, langue mixte d’ouïgour, kazakh et kirghiz et surtout islam.. On se croirait en Tunisie : ses souks, son thé, les femmes voilées et les hommes portant une sorte de képi afghan.. Ici, pas de stress, pas de crachat par terre, pas de râclement de gorge, pas de bières et pas de viande de porc.. On est quasiment en république islamik. Tout va très lentement, les gens sont pauvres.. Les paysages époustouflants.. Bref, un dépaysement total.. Alors même qu’on reste dans le même pays. Les chinois, les ouïgours et les autres minorités cohabitent pacifiquement dans cette province. Mais nul ne sait ce qu’il pourrait advenir dans le futur. Les tensions mondiales se font ressentir dans les tréfonds des montagnes locales…
Chers amis,
à bientôt :-)